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  • Virginie
  • 18 avr.
  • 2 min de lecture

Huit mois.

Huit mois de douceur, de tétées volées entre deux siestes, de câlins en pleine nuit, de pyjamas trempés et de regards complices.

Huit mois d’un lien invisible mais si puissant, tissé goutte à goutte, cœur à cœur.


L’allaitement, c’est un peu comme une série Netflix : parfois épuisant, souvent intense, mais toujours difficile à arrêter.

Et pourtant, chaque histoire a une fin.

Une fin qui mérite d’être honorée, célébrée, photographiée.



Photographier l’allaitement, c’est dire : « J’ai donné de moi, corps et âme (et parfois un sein endolori). J’ai nourri, consolé, bercé. J’ai été refuge. »

C’est transformer l’éphémère en éternité, et se souvenir, un jour, de ce regard qui dit tout sans un mot, de cette petite bouche trop mignonne mais un peu trop mordilleuse.


Alors oui, allaiter, ce n’est pas toujours glamour. Mais c’est toujours précieux.

Et choisir de l'immortaliser, c’est offrir à son cœur – et un peu à son ego – une tendre capsule de souvenirs lactés.


Et puis, au-delà du lien, au-delà du lait, ces photos sont devenues un trésor encore plus précieux. Car depuis, mon corps a changé. Il a combattu. Il a perdu, il a gagné.

Mes seins ne sont plus là – du moins, pas comme avant. Une double mastectomie a redessiné mon reflet, mais pas mes souvenirs.

Grâce à ces images, je me rappelle qu’avant d’être le champ de bataille d’un cancer, ils ont été le berceau de la vie. Ils ont nourri, réconforté, aimé. Ce regard, ce petit pied, cette étreinte… c’est ainsi que je choisis de me souvenir d’eux.

Pleins, vivants, utiles, glorieux.

Comme un dernier hommage à une partie de moi qui a tant donné.


Clap de fin sur cette belle aventure. Merci, mon bébé. Merci, mon corps. Et merci à cette lumière douce qui a su capter l’essence de ce lien unique.





 
 
 

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